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Univers Alternatifs

La biosphère d'une planète peut-elle empêcher sa colonisation ? (III)

7 Mars 2021 , Rédigé par Fantomas Publié dans #Débat - SF

La biosphère d'une planète, même très active aura tout de même du mal à menacer une base enterrée et bétonnée...

La biosphère d'une planète, même très active aura tout de même du mal à menacer une base enterrée et bétonnée...

Bonjour,

 

On a vu que si la planète aurait du mal à provoquer l'abandon pur et simple du processus de colonisation, les colons devaient nécessairement s'adapter ... et potentiellement devront tout de même partir : 

 

Quelles solutions peut-on apporter ?

 

Globalement toutes les solutions reviennent à limiter au maximum les interactions directes entre la planète et les colons et à protéger/isoler au maximum ces derniers de l’environnement. Si on pousse le raisonnement à son maximum, rares sont les dangers pouvant réellement menacer la colonie, d’autant plus qu’elle peut recevoir un équipement défensif largement meurtrier. Mais, isoler les colons de leur environnement rend d’autant plus difficile l’exploitation de la ressource pour laquelle la planète a été colonisée et diminue donc son intérêt économique, la menace bactériologique restant la plus difficile à contrer selon moi.

 

Supposons que la menace n’ait été détecté que tardivement et que la situation s’est dégradé trop rapidement pour que des mesures appropriées aient eu le temps d’être apportées. Supposons que la survie de la colonie est clairement peu probable ou qu’elle devient un gouffre financier. Que se passe-t-il si on doit partir ?

 

Selon moi, les colons « sains » doivent se regrouper sur une zone qui aura été stérilisée avant au napalm (oui j’ai un penchant pyromane, mais ça permet d’éliminer tout danger biologique), voire avec une petite charge nucléaire (on devra faire attention aux radiations mais là on aura éliminé tout type de menace normalement). Là, il seront embarqués dans des navettes qui les amèneront en orbite. Si le danger n’est pas trop élevé, les cargaisons précieuses (minerai, sève...) et/ou les machines de valeur (capteurs, machines-outils, systèmes défensifs...) seront récupérées par des drones (pour limiter le risque infectieux, les drones seront ensuite irradiés pour éliminer les agents biologiques). Enfin, les colons « infectés » ou blessés et n’ayant pas la capacité de suivre les autres seront potentiellement ramené_ toujours s’il reste du temps_ et installé dans des quartiers de quarantaine afin d’étudier des remèdes ou au moins des vaccins.

 

Une fois dans l’espace, le danger devrait être écarté. Le vaisseau de secours aura tout le temps de disperser des satellites chargés de diffuser un message d’avertissement et surveiller la planète. Enfin, une fois tout le monde rentré, si le danger était extrêmement grave, la planète peut être déclarée zone interdite à tous les vaisseaux (pour éviter qu’un virus dangereux ne quitte ladite planète par exemple).

 

Une fois « abandonnée » une planète n’a que peu de chance d’être colonisée de nouveau. Rares seront les colons volontaires et il me semble plus simple de trouver une nouvelle planète. On pourrait arguer que les installations de la première colonie pourraient être réutilisées mais je n’y crois pas. La menace a probablement détruit tout ou partie des installations, ou celles ci sont devenues un foyer de virus et autres agents pathogènes. Sans compter qu’au bout de plusieurs années (le temps de trouver une solution et les financements nécessaires à une nouvelle colonisation), la nature aura repris ses droits et les bâtiments seront fortement dégradés. Si elle a une ressource très convoitée ou que son emplacement est stratégique, il est plus probable que la seconde tentative corresponde à l’envoi de robots sur la surface, la présence humaine se limitant à une station spatiale en orbite.

 

Et c’est tout pour aujourd’hui !

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